Anouk a quitté son appartement confortable de Montréal pour un refuge forestier délabré au Kamouraska. Encabanée loin de tout dans le plus rude des hivers, elle livre son récit sous la forme d’un carnet de bord semé d’illustrations. Cherchant à apprivoiser son mode de vie frugal et à chasser sa peur, elle couche sur papier la métamorphose qui s’opère en elle : la peur du noir et des coyotes fait place à l’émerveillement ; le dégoût du système, à l’espoir ; les difficultés du quotidien, au perfectionnement des techniques de déneigement, de chauffage du poêle, de cohabitation avec les bêtes qui règnent dans la forêt boréale…
Encabanée est un voyage au creux des bois et de soi. Une quête de sens loin de la civilisation. Un retour aux sources. Le pèlerinage nécessaire pour revisiter ses racines québécoises, avec la rigueur des premiers campements de la colonie et une bibliothèque de poètes pour ne pas perdre le nord.
Mais faut-il aller jusqu’à habiter le territoire pour mieux le défendre ?
On en parle
Tout laisser pour mieux recommencer. Loin de la ville. De la pollution. De la consommation à outrance. Un pari un peu fou [...] . Un roman sobre, engagé et poétique.
– Les libraires
Encabanée n'est pas à proprement parler une histoire de survie. Le ton est lyrique, la poésie, omniprésente et le propos, militant.
– La Presse
Sur fond de froid glacial, la langueur des jours de solitude – de l’eau qui s’accumule dans les tasses près de la fenêtre au grincement des arbres – est dépeinte à merveille entre les pages de ce court récit. Qui sait, peut-être que vous serez habités par une fièvre d’évasion semblable à la fin de cette invitation à la contemplation!
– Bible urbaine
Un roman d'isolement, d'apprentissage et de neige. L'autrice utiliser la fiction pour porter un regard critique sur la société contemporaine tout en se gardant une certaine gêne pour ne pas tomber dans le discours moralisateur. [...] Encabanée offre un moment de réflexion sur soi et permet de s'évader au fond des bois dans un hiver glacial tout en restant bien confortablement au chaud chez soi.
– La recrue
Au-delà de la qualité évidente de sa prose, de la richesse de ses propos, de la qualité de ses illustrations, l'intérêt de ce roman réside dans le point de vue (pour une fois) féminin qui est porté sur ce genre d'aventure majoritairement masculine. Le refus de la société moderne et l'envie soudaine de se retrouver confronté à la réalité de la nature [...] À la fois véritable récit de nature writing et pamphlet altermondialiste engagé, Encabanée nous dépayse autant qu'il nous émeut.
– Écopoétique
Encabanée c’est un manifeste pour un retour à la terre. C’est le fruit de mes nuits d’insomnie au bord du poêle, quand l’imaginaire frôlait le réel, tant le froid était mordant et l’équilibre, fragile.
– Gabrielle Filteau-Chiba, entrevue pour le Magazine Vivre à la campagne
Encabanée, c’est la réflexion d’une militante qui a trouvé une manière de résister en harmonie avec ses valeurs, ce qu’elle appelle avec le sourire le « féminisme rural ». Pour la battante de première ligne qu’elle a toujours été, ce retour aux sources, ce repli sur soi, est paradoxalement ce qui lui redonne espoir en l’humanité.
– Libre de lire