Aller quelque part… voilà à quoi rêvent Vic Verdier et ses amis. Vic, qui a 25 ans et qui vient de rompre avec Copine, veut ouvrir un cabaret, Jas aspire à devenir un grand artiste, Oliver souhaite utiliser à grande échelle l’énergie générée par les plantes, Douze veut racheter le domaine familial, au Chili, Arielle espère aller au Soudan avec Médecins de Brousse et Junior veut de l’argent, beaucoup d’argent. Et l’amour dans tout ça? Heureusement que Vic sait jouer du piano.
Extrait
Je ne sais pas à quoi peut bien servir mon existence de coquerelle humaine. Aucune idée. J’ai un travail sans apport réel à l’avancement de l’humanité. […] Je n’ai plus personne qui m’attend à la maison, je ne sais même pas ce que je cherche en amour. Je vis chez un clown monoparental. Je n’ai pas de projet, pas le goût d’en parler non plus. Je discute souvent avec un mort. […]
Je décide de faire confiance à la vie pour une fois; jusqu’à un certain point. […] Je vais combattre mon inutilité évidente à grands coups de petits riens qui me mèneront bien quelque part. Souris, Vic, tu es vivant. C’est toujours ça.
On en parle
[...] un premier roman hanté par les questionnements de la trentaine et la tragédie du 11 septembre. [...] le roman profite d'un ton désinvolte qui lui permet de se démarquer.
– Christian Desmeules, Le Devoir, 4 septembre 2010