Né à Kamouraska d’une famille de notables du Bas-Saint-Laurent, le docteur Joseph-Charles Taché est un acteur important du XIXe siècle. La multitude de ses intérêts et la qualité de ses réalisations impressionnent. Médecin à Rimouski, il est élu conseiller municipal, puis député pendant trois mandats consécutifs. Installé à Québec, il est inspecteur des asiles et prisons du Canada-Uni. Il s’intéresse à l’archéologie, collectionne les artefacts et fonde le premier musée amérindien du Canada, le musée Taché. Il est ensuite nommé sous-ministre à Ottawa au ministère de l’Agriculture et des Statistiques où, entre autres, il met sur pied le premier recensement national du Canada. Il introduit la culture de la vigne dans la péninsule du Niagara. En tant que médecin, il aborde aussi des problèmes de santé publique, tels le choléra et la lèpre.
Toute sa vie, Joseph-Charles Taché écrit. Soucieux de contribuer à l’édification d’une littérature nationale, il fonde, avec des amis, la revue Les Soirées canadiennes où il publie des contes inspirés d’histoires recueillies dans l’arrière-pays, dont «Trois légendes de mon pays» et «Forestiers et voyageurs». Journaliste, il est le premier rédacteur en chef du Courrier du Canada, journal catholique opposé aux idées libérales. Il rédige aussi des textes fondateurs sur plusieurs sujets brûlants, dont l’abolition du régime seigneurial et la mise en place de la Confédération canadienne.
Érudit, il reçoit deux doctorats de l’Université Laval, en médecine et en littérature. Il représente souvent le Canada à l’étranger, notamment à l’Exposition universelle de Paris, où il devient le premier Canadien nommé chevalier de la Légion d’honneur.
Homme politique, savant et écrivain, Joseph-Charles Taché est un brillant penseur. Lire le récit de sa vie, c’est revivre mille facettes de l’histoire du XIXe siècle.
Né à Kamouraska d’une famille de notables du Bas-Saint-Laurent, le docteur Joseph-Charles Taché est un acteur important du XIXe siècle. La multitude de ses intérêts et la qualité de ses réalisations impressionnent. Médecin à Rimouski, il est élu conseiller municipal, puis député pendant trois mandats consécutifs. Installé à Québec, il est inspecteur des asiles et prisons du Canada-Uni. Il s’intéresse à l’archéologie, collectionne les artefacts et fonde le premier musée amérindien du Canada, le musée Taché. Il est ensuite nommé sous-ministre à Ottawa au ministère de l’Agriculture et des Statistiques où, entre autres, il met sur pied le premier recensement national du Canada. Il introduit la culture de la vigne dans la péninsule du Niagara. En tant que médecin, il aborde aussi des problèmes de santé publique, tels le choléra et la lèpre.
Toute sa vie, Joseph-Charles Taché écrit. Soucieux de contribuer à l’édification d’une littérature nationale, il fonde, avec des amis, la revue Les Soirées canadiennes où il publie des contes inspirés d’histoires recueillies dans l’arrière-pays, dont «Trois légendes de mon pays» et «Forestiers et voyageurs». Journaliste, il est le premier rédacteur en chef du Courrier du Canada, journal catholique opposé aux idées libérales. Il rédige aussi des textes fondateurs sur plusieurs sujets brûlants, dont l’abolition du régime seigneurial et la mise en place de la Confédération canadienne.
Érudit, il reçoit deux doctorats de l’Université Laval, en médecine et en littérature. Il représente souvent le Canada à l’étranger, notamment à l’Exposition universelle de Paris, où il devient le premier Canadien nommé chevalier de la Légion d’honneur.
Homme politique, savant et écrivain, Joseph-Charles Taché est un brillant penseur. Lire le récit de sa vie, c’est revivre mille facettes de l’histoire du XIXe siècle.
Afficher