La légende dit que Jos Montferrand affronta cent cinquante Irlandais déchaînés au service du sanguinaire Peter Aylen. Le combat était perdu à l’avance, mais Jos réussit à mettre les belligérants en déroute. Vrai ou faux? Probablement faux, mais le peuple a besoin de héros. Or, Jos Montferrand était le Maurice Richard de son siècle. Une légende.
À une époque où le pouvoir s’acquérait par la force, les hommes forts avaient un prestige considérable. Jos Montferrand affichait une taille imposante pour son époque. C’était une masse de muscles et un batailleur d’une force et d’une résistance incroyables. Travailleur forestier et aussi pagayeur inépuisable, il se rendit souvent dans les territoires du Nord-Ouest québécois. Ses exploits en firent une légende vivante au point que son nom (souvent déformé en Muffraw ou en Murfraw) était connu un peu partout en Amérique.
Chose incroyable pour l’époque, Jos Montferrand savait lire et écrire. On dit qu’il transportait des livres avec lui et se retirait pour lire. C’est une des raisons, croit Mathieu-Robert Sauvé, pour laquelle le géant a toujours vécu à l’aise: il impressionnait ses employeurs et pouvait négocier des conditions salariales qu’aucun de ses compagnons ne recevait.
Fort, mais droit et intègre, Jos Montferrand s’attira le respect et l’admiration de ses compatriotes. Perclus de rhumatismes, il mourut à soixante-deux ans victime d’un madrier qui lui serait tombé sur la tête du haut d’un échafaudage…
Drôle de fin pour un être aussi légendaire.
La légende dit que Jos Montferrand affronta cent cinquante Irlandais déchaînés au service du sanguinaire Peter Aylen. Le combat était perdu à l’avance, mais Jos réussit à mettre les belligérants en déroute. Vrai ou faux? Probablement faux, mais le peuple a besoin de héros. Or, Jos Montferrand était le Maurice Richard de son siècle. Une légende.
À une époque où le pouvoir s’acquérait par la force, les hommes forts avaient un prestige considérable. Jos Montferrand affichait une taille imposante pour son époque. C’était une masse de muscles et un batailleur d’une force et d’une résistance incroyables. Travailleur forestier et aussi pagayeur inépuisable, il se rendit souvent dans les territoires du Nord-Ouest québécois. Ses exploits en firent une légende vivante au point que son nom (souvent déformé en Muffraw ou en Murfraw) était connu un peu partout en Amérique.
Chose incroyable pour l’époque, Jos Montferrand savait lire et écrire. On dit qu’il transportait des livres avec lui et se retirait pour lire. C’est une des raisons, croit Mathieu-Robert Sauvé, pour laquelle le géant a toujours vécu à l’aise: il impressionnait ses employeurs et pouvait négocier des conditions salariales qu’aucun de ses compagnons ne recevait.
Fort, mais droit et intègre, Jos Montferrand s’attira le respect et l’admiration de ses compatriotes. Perclus de rhumatismes, il mourut à soixante-deux ans victime d’un madrier qui lui serait tombé sur la tête du haut d’un échafaudage…
Drôle de fin pour un être aussi légendaire.
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Sélection et Pré-sélection
Communication-Jeunesse – Sélection 2008