Wilfrid Laurier a fait ce serment en 1864: «Sur mon honneur, je m’engage à consacrer ma vie à la cause de la conciliation, de l’harmonie et de l’entente au sein des différents éléments de ce pays qui est le nôtre.»
Originaire de Saint-Lin, un petit village des Laurentides, Laurier a rapidement gravi les échelons qui l’ont mené au Parlement canadien. Chef du Parti libéral de 1887 à 1919, il a été le premier ministre du Canada de 1896 à 1911. Alliant convivialité et habileté politique, Laurier a occupé le poste de premier ministre pendant quinze années consécutives, la plus longue période de l’histoire canadienne. La reine Victoria l’a nommé sir Wilfrid Laurier et le président de la République française lui a conféré le titre de grand officier de la Légion d’honneur.
Laurier n’a jamais cessé de lutter contre les forces adverses: sa mauvaise santé, le clergé catholique déterminé à éradiquer le libéralisme, les groupes religieux, ethniques et idéologiques, menaçant de détruire l’unité nationale, les «amis» et alliés qui l’ont trahi et ont contribué à mettre fin à sa carrière politique.
Et puis, il dut faire face à des oppositions farouches entre les deux groupes ethniques: la conscription et la question des écoles françaises dans l’Ouest du Canada et en Ontario. Malgré tout, il tenta de servir tous les Canadiens au meilleur de ses convictions, mais ce ne fut pas sans en éprouver déceptions et souffrances. Laurier a tenu bon et, malgré les conflits qui déchiraient le pays et le Parti libéral, il s’est consacré jusqu’au jour de sa mort à la cause de l’unité. Il a tenu parole.
Wilfrid Laurier a fait ce serment en 1864: «Sur mon honneur, je m’engage à consacrer ma vie à la cause de la conciliation, de l’harmonie et de l’entente au sein des différents éléments de ce pays qui est le nôtre.»
Originaire de Saint-Lin, un petit village des Laurentides, Laurier a rapidement gravi les échelons qui l’ont mené au Parlement canadien. Chef du Parti libéral de 1887 à 1919, il a été le premier ministre du Canada de 1896 à 1911. Alliant convivialité et habileté politique, Laurier a occupé le poste de premier ministre pendant quinze années consécutives, la plus longue période de l’histoire canadienne. La reine Victoria l’a nommé sir Wilfrid Laurier et le président de la République française lui a conféré le titre de grand officier de la Légion d’honneur.
Laurier n’a jamais cessé de lutter contre les forces adverses: sa mauvaise santé, le clergé catholique déterminé à éradiquer le libéralisme, les groupes religieux, ethniques et idéologiques, menaçant de détruire l’unité nationale, les «amis» et alliés qui l’ont trahi et ont contribué à mettre fin à sa carrière politique.
Et puis, il dut faire face à des oppositions farouches entre les deux groupes ethniques: la conscription et la question des écoles françaises dans l’Ouest du Canada et en Ontario. Malgré tout, il tenta de servir tous les Canadiens au meilleur de ses convictions, mais ce ne fut pas sans en éprouver déceptions et souffrances. Laurier a tenu bon et, malgré les conflits qui déchiraient le pays et le Parti libéral, il s’est consacré jusqu’au jour de sa mort à la cause de l’unité. Il a tenu parole.
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