Quiconque s’intéresse à l’actualité serait en mesure de nommer des cas d’œuvres qui, ces dernières années, ont fait l’objet de censures, d’attaques contre la fiction. Et qui devraient nous convaincre que celle-ci a besoin — encore une fois ! — d’être protégée.
Mais comment faire ? Avant tout, reconnaître ce que nous lui devons, individuellement et comme collectivité. Et c’est ce que propose cet essai : un voyage guidé, du 18e siècle à nos jours, qui retrace les combats menés pour préserver la liberté d’écrire, de lire, d’imaginer.
Le discrédit contemporain de la fiction se fonde trop souvent sur une méconnaissance de son importance, laissant tout le champ à une « désartification de l’art », pour reprendre le mot d’Adorno. Cet essai, s’adressant à toute personne éprise de littérature, de culture, devrait nourrir le débat qui surgit lorsque l’on somme l’art de se conformer au réel.
Lauréat
Grand Prix littéraire de la ville de Sherbrooke (Essai) 2024