Ce nouvel essai, qui propose une lecture de la société contemporaine à travers sa littérature, s’attarde à l’autofiction et à sa sulfureuse et fulgurante expansion. S’agit-il d’un retour aux écritures personnelles, d’une mutation de l’écriture autobiographique, ou sommes-nous en présence d’un genre littéraire nouveau qui, en raison des variations qu’il présente, ne se lirait qu’au pluriel?
Pourquoi les femmes y sont-elles majoritaires? Faut-il y voir une quête d’identité, une propension à l'exhibitionnisme? Ou le corps reste-t-il pour elles le lieu privilégié où s’effectue l’inscription, la transgression ou la profanation de la loi?
Existe-t-il un rapport entre la frénésie confessionnelle actuelle et le développement des systèmes de communication qui font reculer la frontière entre la vie privée et la vie publique, ou encore entre le cybersexe et l’audace, voire la crudité de l’autofiction qui se situe parfois aux limites de l’érotisme et de la pornographie? L’écriture au je est-elle par essence indiscrète, narcissique, par opposition à l’écriture à la troisième personne qui utilise le on, le il/elle d’apparence plus objective? Dans le nivellement postmoderne des identités, des valeurs, des esthétiques, l’autofiction serait-elle paradoxalement une tentative pour établir des marques distinctives de soi, et ce, à l’ère de l’indistinction?
C’est à ces questions, et à beaucoup d’autres, que tente de répondre Autofiction et dévoilement de soi. Un livre accessible qui, par une démonstration inventive et rigoureuse, ne perd jamais de vue les réalités actuelles.
Ce nouvel essai, qui propose une lecture de la société contemporaine à travers sa littérature, s’attarde à l’autofiction et à sa sulfureuse et fulgurante expansion. S’agit-il d’un retour aux écritures personnelles, d’une mutation de l’écriture autobiographique, ou sommes-nous en présence d’un genre littéraire nouveau qui, en raison des variations qu’il présente, ne se lirait qu’au pluriel?
Pourquoi les femmes y sont-elles majoritaires? Faut-il y voir une quête d’identité, une propension à l'exhibitionnisme? Ou le corps reste-t-il pour elles le lieu privilégié où s’effectue l’inscription, la transgression ou la profanation de la loi?
Existe-t-il un rapport entre la frénésie confessionnelle actuelle et le développement des systèmes de communication qui font reculer la frontière entre la vie privée et la vie publique, ou encore entre le cybersexe et l’audace, voire la crudité de l’autofiction qui se situe parfois aux limites de l’érotisme et de la pornographie? L’écriture au je est-elle par essence indiscrète, narcissique, par opposition à l’écriture à la troisième personne qui utilise le on, le il/elle d’apparence plus objective? Dans le nivellement postmoderne des identités, des valeurs, des esthétiques, l’autofiction serait-elle paradoxalement une tentative pour établir des marques distinctives de soi, et ce, à l’ère de l’indistinction?
C’est à ces questions, et à beaucoup d’autres, que tente de répondre Autofiction et dévoilement de soi. Un livre accessible qui, par une démonstration inventive et rigoureuse, ne perd jamais de vue les réalités actuelles.
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