Si on avait dit à René Lévesque qu’il serait un jour premier ministre du Québec, il aurait ri: comment un invétéré joueur de poker comme lui serait-il en mesure de tenir un rôle aussi officiel?
Le goût du poker, c’est sa grand-mère Alice qui le lui a inculqué. La connaissance de l’anglais, c’est son père Dominique, avocat de New Carlisle où René a vu le jour, qui le lui a appris, tout autant qu’il lui a donné la passion de la lecture.
Parce que René était intelligent et premier de classe, sa mère était convaincue qu’il ferait un avocat comme son père. Mais la mort subite de ce dernier et, surtout, le remariage de sa mère avec l’avocat Albert Pelletier puis leur départ à Québec jetèrent René dans la confusion. Il termina ses études classiques sans éclat à Québec puis il s’inscrivit en droit à l’Université Laval, mais c’était pour plaire à sa mère. Le cœur n’y était pas.
Il abandonna ses études afin de devenir correspondant de guerre pour le compte des États-Unis. De retour au pays, il fut engagé comme journaliste à Radio-Canada. Il connut son heure de gloire à Point de mire où il s’imposa avec brio.
Jean Lesage l’avait remarqué. Il le voulait dans son «équipe du tonnerre». René Lévesque accepta. Élu, il fut nommé ministre. Une quinzaine d’années plus tard, il devenait premier ministre sous la bannière du Parti québécois. Une aventure inoubliable qui par moments prit l’allure d’un cauchemar!
Si on avait dit à René Lévesque qu’il serait un jour premier ministre du Québec, il aurait ri: comment un invétéré joueur de poker comme lui serait-il en mesure de tenir un rôle aussi officiel?
Le goût du poker, c’est sa grand-mère Alice qui le lui a inculqué. La connaissance de l’anglais, c’est son père Dominique, avocat de New Carlisle où René a vu le jour, qui le lui a appris, tout autant qu’il lui a donné la passion de la lecture.
Parce que René était intelligent et premier de classe, sa mère était convaincue qu’il ferait un avocat comme son père. Mais la mort subite de ce dernier et, surtout, le remariage de sa mère avec l’avocat Albert Pelletier puis leur départ à Québec jetèrent René dans la confusion. Il termina ses études classiques sans éclat à Québec puis il s’inscrivit en droit à l’Université Laval, mais c’était pour plaire à sa mère. Le cœur n’y était pas.
Il abandonna ses études afin de devenir correspondant de guerre pour le compte des États-Unis. De retour au pays, il fut engagé comme journaliste à Radio-Canada. Il connut son heure de gloire à Point de mire où il s’imposa avec brio.
Jean Lesage l’avait remarqué. Il le voulait dans son «équipe du tonnerre». René Lévesque accepta. Élu, il fut nommé ministre. Une quinzaine d’années plus tard, il devenait premier ministre sous la bannière du Parti québécois. Une aventure inoubliable qui par moments prit l’allure d’un cauchemar!
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