Enfants d’un siècle désaffilié, solitaires assoiffés de nouveau, les personnages de ces nouvelles marchent vers la liberté. Mais sauront-ils en reconnaître le visage ? Histoires de famille, d’amours déçues ou sublimées, de rendez-vous manqués avec l’ami, l’amoureux, le parent, la société ou soi-même, Quand j’étais l’Amérique explore la confusion des sentiments et des identités contemporaines.
Cette édition « dixième anniversaire » comporte deux nouvelles inédites.
Extrait
« Du plus loin que je me souvienne, je me suis toujours assis à la table de mon père avec le sentiment que quelqu'un d'autre aurait dû y être à ma place. Enfant, j'imaginais un petit garçon turbulent et libre qui racontait ses exploits sportifs en cherchant l'admiration paternelle. Il me semblait que c'était avec lui qu'il aurait voulu dialoguer, or j'avais beau rêver de ces échanges virils et désinvoltes entre mon père et moi, la vérité, c'est que j'étais timide, sensible et rêveur, et que rien de mon tempérament ne me rapprochait de lui. »
On en parle
Un recueil de nouvelles aux saveurs de raffinement et de simplicité.
– Samuel Larochelle, Le Huffington Post, 15 avril 2014
Elsa Pépin réussit à emporter le lecteur dans les aventures de ses personnages et à le captiver par des chutes rapides, pas nécessairement dramatiques, mais toujours bien ficelées.
– Julie Ledoux, Voir, 20 août 2014
Son recueil de nouvelles Quand j’étais l’Amérique (XYZ) paru il y a maintenant dix ans bénéficie d’une édition toute neuve, augmentée de deux textes. On y trouve des personnages complexes avec qui l’autrice explore les relations filiales et la notion de liberté.
– Revue Les libraires, juin-juillet 2024