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De l’avis de Virginie, leur appartement était déjà petit pour quatre. Quatre plus une souris, ça devient franchement intenable. Et puis voilà que les grattements dans les murs s’intensifient. Que la tension monte. Malgré l’arsenal de moyens déployés, il semble impossible de mettre fin à l’indésirable visite.

Alors que la cohabitation forcée se prolonge, qui est l’hôte de qui ?

« Et si tu nous faisais un dessin ? lui proposa-t-elle. L’idée parut plaire à la petite. Virginie déposa sur la table de la salle à manger une feuille de papier blanc et une trousse de crayons-feutres. Voilà, dit-elle. Dessine-nous, ce que tu as vu. Zoé se hissa sur les genoux et se mit au travail tandis que Paul et Virginie se consultaient dans la cuisine. Tu penses que c’est vrai ? »

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Extrait

Et si tu nous faisais un dessin ? lui proposa-t-elle. L’idée parut plaire à la petite. Virginie déposa sur la table de la salle à manger une feuille de papier blanc et une trousse de crayons feutres. Voilà, dit-elle. Dessine-nous ce que tu as vu. Zoé se hissa sur les genoux et se mit au travail tandis que Paul et Virginie se consultaient dans la cuisine. Tu penses que c’est vrai ?

On en parle

Le roman Les hôtes, lui, tient son lecteur sur le bout de sa chaise. C'est que Myriam Ouellette a une plume habile qui sait sonder la complexité des situations, des interactions, des émotions. Cet ouvrage intelligent parle bien plus que de la visite non désirée de rongeurs et nous ramène à ce chez-soi, ce lieu illusoire qu'on cherche trop souvent entre quatre murs plutôt qu'en soi.
– Josée-Anne Paradis, Les Libraires, septembre 2022

D'une situation triviale des souris dans la maison ! – Myriam Ouellette tire une intéressante illustration de notre rapport au bien-être et à l'intimité. [...] un premier roman original de bien des façons.
– Josée Boileau, Le Journal de Montréal, 5 novembre 2022