J'pense que t'as assez mangé, Marie-Noëlle.
On en parle
Entièrement travaillé au crayon de plomb, cet ouvrage, ne serait-ce que pour l'habileté de sa dessinatrice à illustrer avec un grand réalisme l'intensité des émotions, vaut mille fois le détour.
– Isabelle Beaulieu, revue Les libraires, septembre-octobre 2019
Marie-Noëlle Hébert frappe en plein dans le mille avec La grosse laide, qui aborde avec sensibilité le phénomène de la grossophobie.
– Clin d'oeil, octobre 2019
Ce que l’on remarque aujourd’hui, c’est le talent immense de celle qui n’a pourtant suivi qu’un seul cours de dessin, en illustration publicitaire. D’une durée de trois mois. Capter les sentiments, traduire la peine de son double, Marie-Noëlle l’a appris toute seule.
– Natalia Wysocka, La Presse, 17 octobre 2019
L’art a un surprenant pouvoir de guérison, et ce roman graphique en fait une puissante démonstration. L’illustratrice Marie-Noëlle Hébert a transformé la haine et le mépris que lui a longtemps suscités son corps en moteur de création pour ce bouleversant premier ouvrage, porté par de sublimes images conçues au crayon de plomb, qui confèrent à son récit un réalisme et une beauté à couper le souffle. De son récit personnel d’abord très sombre jaillissent ainsi une lumière et une bouffée d’espoir.
– Marie-Lise Rousseau, Journal Métro, 25 octobre 2019
Intense, personnelle et réaliste, cette œuvre, si elle s’avère éblouissante de beauté, invite n’importe quel être doté d’un minimum de sensibilité dans les chaussures de « la grosse laide ». Personne ne veut être elle, et pourtant, on traverse ce livre en un éclair, parce que criant d’humanité, près de toutes les injustices et préjugés dont beaucoup ont été confrontés un jour ou l’autre, comme victime, voire comme bourreau. Un livre pour tous qui rend meilleur.
– Claudia Larochelle, L'actualité, 6 décembre 2019
Un coup de poing dans le ventre. Souffle coupé. Dur, à la limite violent, mais d'une grâce et d'une beauté remarquables.
– François Cloutier, Lettres québécoises, décembre 2019
Un album essentiel, qui fait mal, oui, mais qui se termine sur un rai de lumière salvateur.
4 étoiles
– Stéphanie Morin, La Presse, mai 2020