Existe-t-il une écriture réparatrice? Telle est l'interrogation parcourant le dernier livre de Simon Harel qui aborde les relations entre autobiographie et psychanalyse chez Michel Leiris, René Crevel et Antonin Artaud. Intéressant autant les cliniciens dont le métier est affaire d'«oralité» que les adeptes de la psychanalyse dite «hors cure», Simon Harel propose une lecture clinique documentée de la notion de réparation dans le champ psychanalytique afin de cerner, autour des motifs de la détresse mélancolique et de l'angoisse de mort, l'irréparable qui bouleverse la vie psychique.