À ce jour, Madeleine Gagnon a publié une trentaine d’œuvres, appartenant à différents genres littéraires, et certaines ont été traduites en plusieurs langues. Elle a, en outre, remporté plusieurs prix littéraires et reçu, en 2014, l’Ordre du Canada. Pourtant, aucun livre n’a encore été publié sur son œuvre. L’énigme du Je remédie à cette lacune.
S’appuyant sur ce qu’elle considère comme le texte fondateur de Madeleine Gagnon, Lueur, roman archéologique, paru en 1979, Michèle Côté a choisi d’étudier des récits en prose poétique et des essais publiés entre 1969 et 2001 qui, tous, privilégient une narration à la première personne. Elle ne le fait pas selon leur ordre chronologique de parution, mais procède plutôt par association pour découvrir – dissimulé par ce qui est dit et se dit – ce qui tente de se dire.
Le je de ces textes n’est pas celui de l’auteure; il est multiple. Il relève autant de la fiction que de la réalité et il appartient autant au sujet de l’écriture qu’au lecteur qui y mêle sa propre voix. C’est ce que fait Michèle Côté dans cet essai très personnel où elle emprunte la voie de l’intériorité et entreprend une forme de dialogue avec les différentes narratrices des textes choisis. Elle réalise ainsi le mandat qu’elle s’est donné: «découvrir comment s’élabore, se structure et se donne à voir un sujet – Je – qui tente de se poser et d’être reconnu comme tel».
À ce jour, Madeleine Gagnon a publié une trentaine d’œuvres, appartenant à différents genres littéraires, et certaines ont été traduites en plusieurs langues. Elle a, en outre, remporté plusieurs prix littéraires et reçu, en 2014, l’Ordre du Canada. Pourtant, aucun livre n’a encore été publié sur son œuvre. L’énigme du Je remédie à cette lacune.
S’appuyant sur ce qu’elle considère comme le texte fondateur de Madeleine Gagnon, Lueur, roman archéologique, paru en 1979, Michèle Côté a choisi d’étudier des récits en prose poétique et des essais publiés entre 1969 et 2001 qui, tous, privilégient une narration à la première personne. Elle ne le fait pas selon leur ordre chronologique de parution, mais procède plutôt par association pour découvrir – dissimulé par ce qui est dit et se dit – ce qui tente de se dire.
Le je de ces textes n’est pas celui de l’auteure; il est multiple. Il relève autant de la fiction que de la réalité et il appartient autant au sujet de l’écriture qu’au lecteur qui y mêle sa propre voix. C’est ce que fait Michèle Côté dans cet essai très personnel où elle emprunte la voie de l’intériorité et entreprend une forme de dialogue avec les différentes narratrices des textes choisis. Elle réalise ainsi le mandat qu’elle s’est donné: «découvrir comment s’élabore, se structure et se donne à voir un sujet – Je – qui tente de se poser et d’être reconnu comme tel».
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