Aude ébauche par petites touches le portrait de solitudes, à travers celui de protagonistes captifs, isolés, chacun à sa manière. […] Semblant aborder les grandes questions existentielles de mise dans les récits plus introspectifs, l’écrivaine nous mène adroitement vers le plus petit, l’imperceptible, justement.
– Pascale Navarro, Voir
On en parle
Une grande qualité d’écriture caractérise les œuvres d’Aude; celle-ci ne fait pas exception. […] Cette œuvre d’une qualité remarquable confirme la maîtrise des mots de cette auteure […]; sa réputation et ses preuves ne sont plus à faire. Cet imperceptible mouvement, à la fois dans sa qualité de présentation matérielle et dans la densité, la simplicité et l’évocation de l’œuvre que ce bel objet protège, constitue certainement une pierre angulaire de la littérature québécoise actuelle.
– René Audet, Québec français
On ne rencontre pas souvent, au Québec, une écriture de cette qualité.
– Gilles Marcotte, L’Actualité
Ce qu’il y a d’intéressant chez Aude, c’est que l’écriture limpide, somme toute classique bien que fragmentaire, porte une charge émotive très forte. Il y a à la fois dépouillement scripturaire et surcharge émotive dans ces dernières nouvelles, Cet imperceptible mouvement semblant avoir été écrit — tout en finesse — pour faire percevoir les traces des pertes et des “imperceptibles” douleurs de l’existence que l’écriture parvient à transmuer.
– Michel Lord, Lettres québécoises
Toutes les histoires d’Aude sont faites de silences, de retenue, de non-dits. [...] Par le biais du quotidien, d’une fleur, d’un objet, d’un regard, le lecteur touche alors au plus grand, à l’immensité.
– Pascale Navarro, Voir
Écriture et projet convergent ici superbement. Tandis que les récits des nouvelles plaident bellement contre une certaine fébrilité, le style, lui, fait voir qu’il est possible de ralentir, voire de s’alanguir, sans que s’étiole la ferveur. […] La vie, dit-on, c’est ce qui se passe pendant qu’on s’occupe à autre chose. Aude le confirme. Admirablement. Et on refuse de s’occuper d’autre chose.
– Laurent Laplante, Nuit blanche