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Oeuvres d’épiderme

Une sélection de récits palpitants.

Frissons d’émoi

[…] j’ai éprouvé les ivresses du vagabondage au féminin par la littérature […] ces personnages de femmes audacieuses en arrachement de harnais célèbrent de concert l’émoi du voyage sans boussole.
– Odile Tremblay, Le Devoir

De l’avis de Virginie, leur appartement était déjà petit pour quatre. Quatre plus une souris, ça devient franchement intenable. Et puis voilà que les grattements dans les murs s’intensifient. Que la tension monte. Malgré l’arsenal de moyens déployés, il semble impossible de mettre fin à l’indésirable visite.

En ouvrant le roman de Marie-Renée Lavoie, nous sommes immédiatement pris dans un ouragan de vie.
Qui aime les histoires d’enfance fait bien d’y entrer par ce roman émouvant, humain, drôle, d’une poésie et d’une tendresse extraordinaires 
[…] où les mots glissent avec bonheur.
– Suzanne Giguère, Le Devoir

Frissons de peur

Un premier roman bourré d’ombres que vous aurez envie de dévorer en une ou deux soirées.
 – Julie Roy, Coup de pouce

Une histoire de survie, qui parle aussi de survivre dans un monde où les hommes peuvent devenir de vraies bêtes monstrueuses, surtout quand ils se sentent enfermés dans une sorte d’engrenage […]. Je suis très content qu’on puisse avoir accès à ce livre-là aujourd’hui. 
– Billy Robinson, chronique littéraire dans l’émission « Bien entendu », Ici Radio-Canada

Un thriller psychologique flirtant avec l’horreur qui nous tient au bout de notre chaise du début à la fin. […] Brouillant habilement la frontière séparant les rêves de la réalité, [Claudine Dumont] entortille le lecteur dans sa toile d’araignée, le gardant captif, jouant avec les repères.
– Iris Gagnon-Paradis, La Presse 

Frissons de froid

Bouleversante immersion au coeur de la taïga du Nunavik et portrait éblouissant d’un monde où la beauté transcendante des glaces provoque le pur émerveillement. 
– Le Libraire

Le 5 janvier 1998, une tempête de pluie verglaçante s’abat sur le Québec. En l’espace de quelques heures, des millions de personnes seront privées d’électricité. Jean, quatorze ans, et ses parents, Marie et Louis, sont de ceux-là. Ils trouveront refuge chez la grand-mère de Jean dans le quartier Outremont, à Montréal, où habitent également son oncle Arthur et sa femme Manon. Ce qui aurait pu être une occasion de resserrer les liens familiaux se transforme vite en un huis clos intense et révélateur, où les masques tomberont un à un.

Hivernages est un roman troué; un hiver qui ne s’est pas terminé, raconté par fragments et dans le désordre. Différents personnages tentent de survivre au froid, à la solitude, à la mort. Deux sœurs qui s’aiment trop, une fillette aux mains crochues, un garçon qui refuse de se couper les cheveux, un vieux qui a oublié son nom, des vieilles qui mangent des beignets dans une ville souterraine, une femme qui n’a jamais connu d’orgasme, tous survivent à la tempête dans un paysage d’aurores boréales.

Frissons de fièvre

Idéaliste et excessive, Éloïse promène son désir dans les rues de Montréal. Abreuvée de mythes antiques, elle raconte une histoire d’amours multiples et de passion aveuglante. Ça parle de job qu’on déteste, de peintres oubliés et de valse enivrante. On y croise le Lac des cygnes dans un bar, Cendrillon dans un trois et demie et la plus belle tache rouge dans un musée de Philadelphie. Quand la rivière des Prairies devient le Styx, ça donne des baises poches sous les saules pleureurs et le Songe d’une nuit d’été dans une piscine. Ils s’appellent Éloïse, Vali, Cassandre, Marika et Gabriel. Ils sont imparfaits, affamés et splendides.

Par-delà ses allures de tortueuse comédie romantique, Comme des animaux tente surtout d’élucider le mystérieux pouvoir qu’exerce l’appel du pire sur ces êtres à qui personne n’a appris à reconnaître l’étreinte du guet-apens. En se gardant de verser dans la psychologisation outrancière, Ève Lemieux élabore à l’aide d’une écriture rugueuse et rythmée une galerie de figures secondaires éclairant les carences de son antihéroïne : une mère tragiquement bonasse, un père tendre mais résigné, ainsi qu’une vieille dame mourante (et forcément pleine de sagesse).
– Dominic Tardif, Le Devoir, 12 octobre 2019

La vie de Mathéo, 35 ans, vient de voler en éclats. Se remettra-t-il du départ de Marilou, avec qui il a passé près de la moitié de sa vie? Sa résurrection sera d’abord charnelle, grâce aux bons soins de Marie-Aimée-Bienheureuse, une mystérieuse prêtresse vaudoue. Et s’il porte bien son titre, ce roman est aussi le portrait émouvant d’un homme qui cherche à se réinventer, de même qu’une réflexion débridée sur les révolutions, les politiques autant que les intimes: aux chants du plaisir, se mêleront en effet ceux de la marche indépendantiste catalane…