Oeuvres d’épiderme
Une sélection de récits palpitants.
Frissons d’émoi
[…] j’ai éprouvé les ivresses du vagabondage au féminin par la littérature […] ces personnages de femmes audacieuses en arrachement de harnais célèbrent de concert l’émoi du voyage sans boussole.
– Odile Tremblay, Le Devoir
De l’avis de Virginie, leur appartement était déjà petit pour quatre. Quatre plus une souris, ça devient franchement intenable. Et puis voilà que les grattements dans les murs s’intensifient. Que la tension monte. Malgré l’arsenal de moyens déployés, il semble impossible de mettre fin à l’indésirable visite.
En ouvrant le roman de Marie-Renée Lavoie, nous sommes immédiatement pris dans un ouragan de vie.
Qui aime les histoires d’enfance fait bien d’y entrer par ce roman émouvant, humain, drôle, d’une poésie et d’une tendresse extraordinaires […] où les mots glissent avec bonheur.
– Suzanne Giguère, Le Devoir
Frissons de peur
Un premier roman bourré d’ombres que vous aurez envie de dévorer en une ou deux soirées.
– Julie Roy, Coup de pouce
Une histoire de survie, qui parle aussi de survivre dans un monde où les hommes peuvent devenir de vraies bêtes monstrueuses, surtout quand ils se sentent enfermés dans une sorte d’engrenage […]. Je suis très content qu’on puisse avoir accès à ce livre-là aujourd’hui.
– Billy Robinson, chronique littéraire dans l’émission « Bien entendu », Ici Radio-Canada
Un thriller psychologique flirtant avec l’horreur qui nous tient au bout de notre chaise du début à la fin. […] Brouillant habilement la frontière séparant les rêves de la réalité, [Claudine Dumont] entortille le lecteur dans sa toile d’araignée, le gardant captif, jouant avec les repères.
– Iris Gagnon-Paradis, La Presse
Frissons de froid
Bouleversante immersion au coeur de la taïga du Nunavik et portrait éblouissant d’un monde où la beauté transcendante des glaces provoque le pur émerveillement.
– Le Libraire
Hivernages est un roman troué; un hiver qui ne s’est pas terminé, raconté par fragments et dans le désordre. Différents personnages tentent de survivre au froid, à la solitude, à la mort. Deux sœurs qui s’aiment trop, une fillette aux mains crochues, un garçon qui refuse de se couper les cheveux, un vieux qui a oublié son nom, des vieilles qui mangent des beignets dans une ville souterraine, une femme qui n’a jamais connu d’orgasme, tous survivent à la tempête dans un paysage d’aurores boréales.
Frissons de fièvre
Par-delà ses allures de tortueuse comédie romantique, Comme des animaux tente surtout d’élucider le mystérieux pouvoir qu’exerce l’appel du pire sur ces êtres à qui personne n’a appris à reconnaître l’étreinte du guet-apens. En se gardant de verser dans la psychologisation outrancière, Ève Lemieux élabore à l’aide d’une écriture rugueuse et rythmée une galerie de figures secondaires éclairant les carences de son antihéroïne : une mère tragiquement bonasse, un père tendre mais résigné, ainsi qu’une vieille dame mourante (et forcément pleine de sagesse).
– Dominic Tardif, Le Devoir, 12 octobre 2019