Avril 2012. Les corps de Natasha et de sa soeur Gina sont retrouvés aux abords d’un sentier de motoneige de Schefferville. L’inspecteur Émile Morin, dépêché sur place par un gouvernement qui craint le scandale, a beau fouiller, personne ne se rappelle avoir croisé les deux jeunes Innues originaires de Maliotenam, quelques centaines de kilomètres plus au sud.
Devant une situation où s’entremêlent des réalités culturelles, sociales et politiques complexes, se frayer un chemin vers la vérité n’est pas chose simple. L’inspecteur emmène donc avec lui son bon ami l’écrivain Giovanni Celani, un habitué de la région, pour l’aider à naviguer dans le climat de tension de cet ancien eldorado minier.
Leurs théories seront constamment ébranlées par les phrases cryptiques de Sam, un Innu de la réserve voisine, philosophe à ses heures et gardien des secrets de chacun. Alors qu’émergent regrets et demi-vérités, l’inspecteur Morin devra trouver à qui s’allier pour empêcher que l’horreur ne se répète.
On en parle
Un premier roman bourré d’ombres que vous aurez envie de dévorer en une ou deux soirées.
– Julie Roy, Coup de pouce
Il est rare que j’aie sous la main un roman policier écrit par une plume de chez moi. Ma lecture avide de Terminal Grand Nord a prouvé au spécialiste de la littérature nordique qui s’agite en moi qu’au Québec nous avions également de bons auteurs qui savaient très bien se défendre.
– Éric Dumais, Bible urbaine
Ce premier roman, publié dans une maison d’édition littéraire qui pratique très peu le genre, est le meilleur polar qu’on a lu depuis longtemps.
– Stéphane Picher, LQ
Faisant habilement écho aux tensions sociopolitiques québécoises, le premier roman d'Isabelle Lafortune divertit avec intelligence et se joue des codes du genre. À lire d'un trait.
– Jérémie Laniel, Sélection du Reader's Digest