Algérie, années quatre-vingt-dix. Elles ont été des milliers à être enlevées, violées, parfois assassinées, celles que l’on nomme les «filles de la décennie noire». Ces jeunes femmes, souvent des fillettes, à qui le gouvernement algérien a demandé le silence à travers sa politique de «réconciliation nationale», ont ravalé leur honte. Tandis que résonne le cri de l’une d’elles, subissant l’horreur, la narratrice raconte sa culpabilité d’avoir choisi l’exil et trouvé le bonheur. Deux voix de femmes en écho qui prennent la parole haut et fort, en mémoire de toutes les autres...
On en parle
Ce court roman, fort de son absence de pathos, fait entendre la violence et les déchirements du conflit algérien des années 1990.
– Libération
Si elle a pu fuir et échapper au séisme, Khiari le porte au plus profond d’elle-même et ne peut s’en défaire. Pas plus que nous qui la lisons.
– Le Monde diplomatique
Une voix magnifique et tremblante.
– Jeune Afrique