Notre attention, sans que l’on s’en rende vraiment compte, est devenue une ressource à exploiter. Connectés au monde entier, sommes-nous encore capables d’une authentique présence en ce monde ? Être virtuellement partout ne revient-il pas à n’être réellement nulle part ? L’auteur nous propose de ralentir, d’oser un éloignement du conformisme, pour se risquer à une autre façon d’aborder le réel. « Ce que nous découvrirons par ce regard neuf porté sur le monde nous bouleversera et nous émerveillera ; et ce que nous trouverons beau et bon, nous voudrons le protéger. »

Une invitation à voir et à penser au-delà de ce qui s’agite et grouille dans ce bassin de décantation du merveilleux qu’est devenue notre société de performance et de surconsommation. Avec cet essai de réparation, j’espère susciter la discussion, intérieure d’abord, pour qu’elle puisse ensuite s’extérioriser et se déployer pour nous inspirer un réenchantement.