Voici la réédition en format compact du magnifique album gagnant d'un prix du Gouverneur général!
Le jour où la baleine grise à la nageoire dorsale cicatrisée s'empare de son fils, Jack s'embarque dans une folle aventure pour le retrouver. Le pêcheur sera prêt à tout pour y parvenir, quitte à y perdre... son âme.
On en parle
C’est avec une poésie lumineuse que Stéphanie Lapointe investit ici les thèmes de l’espoir, du temps qui passe, du temps perdu, de la solitude et de l’amour. [...] Elle pavient avec une infinie douceur à mettre en scène la dureté de la vie, celle de ce temps qui a une emprise sur tout, sur l'humain qui se croit trop souvent immortel. La délicatesse de sa plume, la légèreté avec laquelle elle exploite la souffrance happe en plein cœur, frappe là où il faut, ébranle, chavire...
– Marie Fradette, Le Devoir, 10 novembre 2018
Avec les illustrations sensibles aux teintes de bleu prédominantes de Delphie Côté-Lacroix, c’est un bijou d’album qu’on a entre les mains.
– Pierre-Alexandre Bonin, Les Libraires
« J'ai écrit Jack et le temps perdu à la suite d'une rupture amoureuse. Je réfléchissais au fait qu'il y a, bien souvent, deux manières de réagir face à l'adversité. On peut se replier sur soi et laisser la colère nous engloutir, voire nous changer, ou utiliser l'obstacle pour grandir et ultimement essayer d'être plus heureux.»
– Stéphanie Lapointe en entrevue pour Châtelaine, décembre 2018
Le dilemme de cet homme déchiré entre retrouver son fils, avalé par la baleine, et retourner sur terre, pour rejoindre sa femme et tout lui raconter, met en lumière de façon poétique, sensible et bouleversante la peine vécue par trois solitudes qui auront perdu leur vie à attendre.
– « Meilleur livre jeunesse 2018 », Le Devoir, 17 décembre 2018
Stéphanie Lapointe nous plonge au cœur de la tempête intérieure d'un pêcheur dont le fils a été avalé par une baleine. Un récit sur la filiation et la résilience, qui se lit comme un long poème.
– Véronique Alarie, Clin d'œil, décembre 2018
Comme un conte juste assez touchant, juste assez cruel et juste assez fantastique qu'on raconterait autour d'un feu pour voir les yeux des adultes comme ceux des petits s'arrondir, Jack et le temps perdu s'impose avec la chaleur de ses couleurs marines, à la fois sombres et doucereuses.
– Les Libraires, avril-mai 2024