Par l’accent qu’il met sur le statut ontologique du langage, ce travail fait suite à l’ouvrage Le langage de la pensée et l’écriture. Il cherche à cerner la présence que nous sommes pour nous-mêmes, synonyme de se sentir exister et seule certitude, à notre sens, pour fonder une philosophie de la vie. S’appuyant sur les travaux du philosophe ayant consacré toute son œuvre à ce qu’il appelle «l’aperception immédiate», Maine de Biran, et après avoir examiné en quoi consiste la présence à soi chez saint Augustin, cet ouvrage étudie la présence à soi, autant physiologique que psychique, dont témoignent les journaux intimes de Biran, Amiel, Gide et Leiris, les journaux fictifs de Pessoa et de Sartre et certains écrits autobiographiques de Rousseau et de Leiris. C’est le son de la voix intérieure (et non pas ce qu’elle dit) qui nous met en présence de nous-mêmes et nous permet d’en prendre conscience, d’où l’analyse fouillée de cette «sensation-langage», largement ignorée par les philosophes. Sont étudiés ici non seulement les rapports entre présence à soi et présence au monde sous forme de sensations sensorielles, mais aussi le rôle très particulier que joue le langage dans la présence à soi qui préside à la rédaction du journal intime.
Par l’accent qu’il met sur le statut ontologique du langage, ce travail fait suite à l’ouvrage Le langage de la pensée et l’écriture. Il cherche à cerner la présence que nous sommes pour nous-mêmes, synonyme de se sentir exister et seule certitude, à notre sens, pour fonder une philosophie de la vie. S’appuyant sur les travaux du philosophe ayant consacré toute son œuvre à ce qu’il appelle «l’aperception immédiate», Maine de Biran, et après avoir examiné en quoi consiste la présence à soi chez saint Augustin, cet ouvrage étudie la présence à soi, autant physiologique que psychique, dont témoignent les journaux intimes de Biran, Amiel, Gide et Leiris, les journaux fictifs de Pessoa et de Sartre et certains écrits autobiographiques de Rousseau et de Leiris. C’est le son de la voix intérieure (et non pas ce qu’elle dit) qui nous met en présence de nous-mêmes et nous permet d’en prendre conscience, d’où l’analyse fouillée de cette «sensation-langage», largement ignorée par les philosophes. Sont étudiés ici non seulement les rapports entre présence à soi et présence au monde sous forme de sensations sensorielles, mais aussi le rôle très particulier que joue le langage dans la présence à soi qui préside à la rédaction du journal intime.
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