En apnée
Des romans et des essais aux odeurs d'embruns qui nous plongent loin, dans les profondeurs de l'âme humaine.
Chargé de ses cannes à pêche, Jean-Yves Soucy sillonne le Québec avec son épouse, en direction de la Côte-Nord. En chemin, il tombe en amour avec Baie-Trinité et sa Zec où il pourra taquiner la truite et peut-être pêcher enfin son premier saumon. Il installe sa roulotte sous les arbres du camping devant le fleuve, et y passe trois longs étés. C’est là qu’il mijote ce livre.
[…] Le travail et le souci du détail sont manifestes dans les textes, à la fois poétiques et familiers, tragiques et farfelus, écrits en un seul souffle et qui reflètent à la perfection les ruminations propres à la conscience. Avec une empathie et un sens de l’observation essentiels au métier d’acteur, Hyndman parvient à décliner les multiples subtilités des rapports humains et de leur incommensurable solitude.
– Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, Le devoir, 15 septembre 2018
[U]n récit intimiste sur le passage du temps et sur la façon dont l’identité que nous nous construisons y est intimement liée, sur ce qui nous file entre les doigts et qui ne pourra plus jamais revenir, les souvenirs qu’on tente de fixer comme sur une pellicule, tentative peut-être vaine, mais aussi essentielle à notre humanité, pour garder le passé en vie. […] Un récit émouvant, qui montre aussi la force des liens humains qui se tissent malgré l’adversité et les différences, et nos quêtes qui sont, finalement, universelles.
— Iris Gagnon-Paradis, La Presse
Du temps et de l’eau permet de s’évader, de se transporter au cœur des glaciers, de sentir leur froideur, leur magnificence et leur fragilité, de voyager à travers leur poésie et la mythologie nordique. Le livre commence dans une grande lenteur, mais se clôt dans l’urgence. Celle d’agir.
– Valérie Simard, La Presse
La finesse de l’écriture, la manière de rendre belles les phrases les plus simples et les passages reliés à la mouvance de l’eau comme une douce métaphore de la vie qui suit son cours : tout de ce roman aux accents poétiques attachés au quotidien fait du bien.
– Sarah-Émilie Nault, Le Journal de Montréal, 14 mai 2022