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Récits miroir

Entre le témoignage et l'autofiction, des récits de vie aux allures kaléidoscopiques.

Ce que l’on remarque aujourd’hui, c’est le talent immense de celle qui n’a pourtant suivi qu’un seul cours de dessin, en illustration publicitaire. D’une durée de trois mois. Capter les sentiments, traduire la peine de son double, Marie-Noëlle l’a appris toute seule.

– Natalia Wysocka, La Presse

Supperposant en couches translucides des éléments poétiques, un humour incisif et un riche historique familial, le tout avec le doigté d’une peintre, Pik-Shuen Fung fait un usage frappant des espaces blancs, qui viennent donnent un poids perceptible au deuil du personnage, transformant un expérience souvent très personnelle en une sensation que nous pouvons partager avec elle.

– Chicago Review of Books

Et c’est sans doute là la grande force de ce roman graphique : aborder tout autant la non-maternité choisie que la non-maternité subie, ainsi que les zones grises qui subsistent entre les deux. Une lecture tout en nuances et en émotions, superbement mise en valeur par les crayonnés hyperréalistes qui illustrent l’ensemble.

– Marie Labrousse (libraire à L’Exèdre), La Gazette de la Mauricie

Carnets aussi émerveillés qu’épuisés d’une femme qui aimerait pouvoir compter sur le filet de réception d’une société qui abandonnerait moins les mères à leur sort.

— Dominic Tardif, La Presse

Déstabilisante, cette honnêteté pare le texte d’une ouverture qui invite à déconstruire les présupposés et à entendre ce qui est souvent pensé, mais rarement dit. La singularité de cette voix constitue l’une des qualités majeures de ce roman. Elle ébranle et en ce sens participe à quelques-uns des rôles qu’appelle le littéraire: remettre en perspective, modifier le regard.

— Lettres québécoises

Des histoires d’accouchement, il y en a des belles et des terribles. Onze femmes et un homme mettent en récit ce passage marquant qui renverse, transforme, confronte. Elles et il parlent de nos premières racines, de transmission heureuse ou compliquée et des multiples formes qu’emprunte aujourd’hui ce rituel.

Lire Remonter le Nord, c’est donc entreprendre un voyage mythique […] L’amour bien terrien de Courteau pour le Nord tient de la poésie, qu’on saura savourer.

— Josée Boileau, Le Journal de Montréal

Chacune de ces histoires captive, à plus d’un titre. Elles captivent par leur humanité, leur modestie, par les éclairs de poésie qui les traversent […]. Ces dizaines d’histoires fortes, qui sont autant de morceaux de bravoure tranquille et d’humanité à la Jacques Ferron […] se dévorent comme des bonbons, elles nous hantent et nous enchantent. On en veut d’autres.

— Le Devoir