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… y a plus de fin tu comprends, y peut pas y avoir de fin à ça, c’est le même disque rayé, la même vieille ritournelle, encore et encore, et chacun enfonce son clou, chacun espère l’aveu, la reconnaissance par l’autre de ses torts, chacun serre les poings et attend la reddition de l’autre, parce que c’est de ça qu’on parle, on ne parle pas d’autre chose, tu t’en rends compte, on est dans la lutte, là, dans le combat, on y est, c’est là qu’on est, c’est exactement là qu’on est tous les deux en ce moment, tu t’en rends compte…

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On en parle

À travers 12 soliloques empruntés à des situations dont le cadre n’est que suggéré, l’auteur s’intéresse à la violence ordinaire qui se cache derrière ce qu’on raconte lorsque l’on s’exprime à voix haute, ces déferlements de mots en apparence anodins dans lesquels retentissent peurs, reproches, prières, manque, isolement et espoir. Le travail et le souci du détail sont manifestes dans les textes, à la fois poétiques et familiers, tragiques et farfelus, écrits en un seul souffle et qui reflètent à la perfection les ruminations propres à la conscience. Avec une empathie et un sens de l’observation essentiels au métier d’acteur, Hyndman parvient à décliner les multiples subtilités des rapports humains et de leur incommensurable solitude. 
– Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, Le devoir, 15 septembre 2018