Fermer

Par Johanna Skibsrud

Texte original en anglais traduit par Hélène Rioux

La narratrice des Sentimentalistes trace de son père, après sa mort, un portrait touchant et tout en nuances. Ancien alcoolique, amateur de mots croisés et fan de Humphrey Bogart, Napoleon Haskell, vers la fin de sa vie, emménage chez son ami Henry, au bord d’un lac où des maisons ont été submergées lors de la construction d’un barrage, métaphore grandiose de la mémoire où s’entassent les souvenirs. Les plus douloureux, pour Napoleon, sont sans nul doute ceux de la guerre du Vietnam et, en particulier, celui d’une nuit éprouvante où sont morts son ami Owen, le fils de Henry, et une Vietnamienne, tuée par un Marine.

Les Sentimentalistes est un roman qui avance sur la ligne fuyante qui sépare le dit du non-dit. Un roman en quête d’une vérité qui se dérobe. Un roman intelligent et sensible.

Afficher

On en parle

La plume gracieuse et assurée de l’auteure rehausse admirablement cette histoire finement construite autour des thèmes de la rédemption et du pardon.
Publisher’s Weekly

The Sentimentalists a surpris l’année dernière en remportant le prix Giller, et on comprend très bien pourquoi. […] J’ai été captivé par l’élégance de l’intrigue et l’ingéniosité de l’écriture […].
– Patrick Ness, The Guardian

Une réflexion envoûtante sur la mémoire.
The New York Times Sunday Book Review

Lauréat
Prix Giller 2010