Fermer

Par Pan Bouyoucas

Texte original en anglais traduit par Hélène Rioux

Pis encore: l’aberration était en train de devenir le plus ravissant tatouage qu’elle ait jamais vu. C’était aussi troublant que la croissance même. Chaque rose était unique, les feuilles et les tiges devenaient plus vertes et plus luisantes, et quand les boutons se changeaient en fleurs et que les fleurs ouvraient leur corolle orangée, elles semblaient s’harmoniser dans un merveilleux chant de couleur, de beauté et de vie. Comment un pigment injecté dans sa peau pouvait-il produire une telle merveille?

Un événement banal en soi transforme en cauchemar la vie de Zoé: la rose qu’elle se fait tatouer sous le nombril se met à pousser comme si elle était vivante. Cherchant à comprendre pourquoi, Zoé quitte sa vie jusque-là paisible, à Montréal, et, telle une Candide des temps modernes, se voit entraînée dans une série d’aventures qui la conduiront jusqu’en Côte-d’Ivoire. Des aventures qui, selon Ian McGillis, «ne seraient pas déplacées dans un film de Bond» (The Gazette).

Le tatouage est un conte satirique. S’il fait réfléchir, il fait aussi beaucoup rire. Rire jaune, bien entendu!

Afficher

A également écrit