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Comme j’étais jeune! Comme j’étais en amour! Par-dessus la tête! Elle aussi, ma belle Élyse! Pourtant, elle va me jeter cruellement, un jour. Parce que je n’étais pas digne d’elle, de ses ancêtres. Pauvre innocent, je ne savais donc rien des classes sociales? Candide, je me croyais digne de n’importe qui? L’amour, le grand amour des jeunes gens, devait triompher toujours? Pauvre naïf, j’allais découvrir que chez ces gens-là, on ne mélange pas les torchons et les serviettes, les futures héritières et les fils du peuple.

Après Anita, une fille numérotée, Claude Jasmin continue de se pencher sur ses amours de jeunesse. Après les difficultés pour un catholique de fréquenter une jeune fille juive, c’est la différence de classe sociale qui, cette fois, compliquera la vie des amoureux.

Élyse vit chez sa mère, une veuve fauchée mais snob qui se vante d’avoir des ancêtres dans la noblesse. Armande rêve d’un bon parti – c’est-à-dire fortuné – pour sa fille unique, et voit donc d’un très mauvais œil le béguin d’Élyse pour le jeune Claude, bohème et rêveur, qui vient d’un milieu populaire.

Ce nouveau roman de Claude Jasmin nous transporte dans le Montréal de 1948; les amoureux ont alors dix-sept ans. Et un chagrin d’amour, à dix-sept ans, fait terriblement mal. Le jeune Claude songera même au suicide… Heureusement que sa mère n’avait pas sa pareille pour cuisiner la choucroute!

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