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David est un écrivain. Il s’est donné à l’écriture sans faire d’éclat et sans rien attendre en retour. Sa plus grande joie a été de recevoir la lettre d’une femme qui lui confessait que la lecture de ses poèmes lui avait permis d’aimer la vie de nouveau, elle qui avait songé au suicide. Cette confession l’a convaincu que son travail n’était pas inutile. Comme sa vie peut-être, même si, à première vue, elle semblait plutôt quelconque. Ne s’est-il pas réalisé dans la discrétion? N’a-t-il pas permis à d’autres, ses intimes mais aussi et surtout ses lecteurs, de découvrir la part cachée de lui-même, la plus belle, celle qui fait du bien?

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Extrait

Au fil des ans, David ne s’était pas seulement fait une réputation d’écrivain. Il était aussi maintenant reconnu pour ses habiletés manuelles. Plusieurs personnes, qui n’avaient jamais lu ses textes, connaissaient par contre ses talents pour repeindre une pièce ou pour faire des petits travaux de menuiserie.
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Dans la ville où il habitait depuis l’âge de douze ans, certains l’avaient surnommé David qui fait tout. Cela lui permettait de rencontrer beaucoup de gens et de toutes les classes sociales. Cela l’inspirait parfois dans son travail d’écriture.